Actualités

Comment reconnaître un bon vin à la dégustation?

Nul besoin d’être un professionnel du vin pour distinguer un bon vin d’un mauvais. Pour éviter les surprises et les grimaces de vos convives, il suffit d’appliquer quelques règles de base et d’utiliser ses sens. Nos 6 pistes pour juger en toute objectivité. 

1. Savoir être objectif

Au moment de déguster un vin, il faut oublier sa subjectivité et ses goûts personnels. D’autant plus si vous êtes chargés de cette mission délicate pour d’autres personnes, une tablée d’invités, par exemple, qui n’auront probablement pas les mêmes profils gustatifs que vous. Un mauvais vin n’est pas un vin que vous n’aimez pas, c’est un vin qui ne remplit pas les critères pour offrir une expérience de dégustation optimale. 

2.  Mettre à contribution tous ses sens (ou presque)

Si l’odorat et le goût sont, par définition, les sens les plus sollicités lors d’une dégustation, celle-ci est une expérience globale. Le son du bouchon à l’ouverture, la couleur du vin sont autant d’informations qui peuvent aider à se faire une idée du cru que l’on va découvrir. Un conseil: afin de garder son nez et son palais en alerte, on évite de fumer ou de déguster des aliments forts en goût juste avant la dégustation.

3. Bien lire l’étiquette

Il est faux de penser que plus un vin est vieux, meilleur il est. Si certains crus se bonifient avec l’âge, d’autres perdent en qualité. Surtout si la température et les conditions de conservation n’ont pas été surveillées attentivement. En revanche, le millésime, c’est-à-dire l’année de production, peut être une information intéressante tant l’ensoleillement a son importance sur la qualité du fruit avant les vendanges. Un guide des vins ou une petite recherche en ligne peuvent donner des indications précieuses.

4. Regarder le vin

Une robe intense et brillante est un gage de qualité. Pour les vins rouges, plus la teinte tire vers le rouge orangé, plus le vin est vieux. Un vin jeune aura une teinte plus violine. Plus un vin blanc est vieux, plus il penche dans des tons dorés. Mais attention, la couleur d’un vin dépend aussi de son cépage.

5. Respirer le vin

A l’ouverture de la bouteille, humer le bouchon est une étape indispensable pour voir si le vin n’est pas bouchonné, c’est-à-dire s’il n’est pas altéré par une odeur de renfermé, de pourriture, qui le gâche.

Ensuite, si le vin est dit «ouvert», il est possible d’en détecter les premiers arômes, qu’ils soient floraux, minéraux, épicés… S’il est «fermé», il faut aérer le vin dans la bouteille ou dans une carafe à décanter, et attendre quelques minutes. Lorsqu’on le sent à nouveau, les arômes doivent être présents. Plus leur diversité est grande, plus le vin est dit complexe, plus le vin est de qualité. 

6. Goûter le vin

Comme ses arômes, son goût doit être complexe, équilibré pour créer une belle harmonie. Si un vin a été bien élevé, conçu, pensé, il ne doit pas être altéré par un goût d’alcool ou de sucre trop puissant.

Pour les vins rouges, un bon vin est un équilibre délicat entre acidité, onctuosité et tanins. Un vin rouge où les tanins sont trop présents par exemple aura un goût trop astringent.

Pour les blancs, parmi lesquels on distingue les secs, demi-secs, doux, moelleux et liquoreux, l’équilibre se fait entre onctuosité et acidité. S’il est trop acide, il paraîtra trop vert. S’il est trop gras, il aura un côté écœurant.

Dernière étape de la dégustation, la longueur en bouche, qui est l’impression plus ou moins durable que le vin laissera en bouche une fois avalé ou recraché. Une bonne persistance aromatique est un gage de qualité à l’inverse d’un vin qui «disparaît» trop vite sur le palais. Cette persistance se mesure en caudalies (une caudalie est égale à une seconde). Un vin en compte souvent entre trois et neuf. Un vin très expressif peut aller jusqu’à vingt.

0
Votre panier