Du bon vin, un mélange d’épices doux ou corsé, du sucre à discrétion, une température idéale… Il suffit de peu de choses pour maîtriser l’art du vin chaud et pouvoir profiter de ces petits moments de réconfort, en famille ou entre amis, qui rythmeront forcément cette période de fêtes.
C’est la star de la saison. Son odeur épicée nous accompagne dans notre balade nocturne au marché de Noël. Sa chaleur réconfortante vient ponctuer notre journée de ski. Le vin chaud est un incontournable pendant cette période de fêtes. Dès que les frimas de l’hiver imposent leur rythme, il s’invite dans notre quotidien. À l’instar des marrons chauds et de la fondue au fromage. Mais, soyons honnêtes, tous ne sont pas d’une qualité irréprochable. Parfois amer, souvent trop sucré… Préparer son vin chaud maison n’est pas un art si simple à maîtriser. Il n’est pas inutile de rappeler quelques principes pour le réussir à coup sûr.
1- Le choix du vin. Il faut d’abord s’ôter une idée de l’esprit: on ne prépare jamais son vin chaud avec n’importe quelle piquette. Rouge ou blanc, on choisit d’abord un bon vin. On évitera néanmoins le cru millésimé, pas la peine de s’endetter pour se réchauffer… Ce vin sera sec ou demi-sec, avec des arômes plutôt fruités. Sa teneur en acidité et en tannins, en revanche, sera faible, au risque d’altérer le goût de la boisson. Oubliez donc les vins élevés en barrique: le fût de chêne favorise l’accumulation des tannins. Le mieux est d’opter pour un vin rouge jeune (pinot noir, merlot ou gamay) ou pour un vin blanc moelleux et demi-sec (pinot gris, sylvaner ou riesling). Notre assemblage BIB Gamaret-Gamay ou notre Gamay Belles Filles, par exemple, remplissent parfaitement ces critères.
2 – Le mélange d’épices. C’est l’autre ingrédient indispensable de la recette. Celui qui donnera le goût recherché ou désiré. En effet, s’il existe un mélange de base élémentaire (clous de girofles, bâtons de cannelle, zeste d’agrumes), vous pouvez ensuite personnaliser votre vin chaud selon vos affinités. Vous aimez votre moment cocooning plutôt corsé? Vous ajouterez du gingembre, de l’anis étoilé, des baies roses ou du quatre-épices. Vous l’appréciez plus rond et sucré ? Alors, la graine de fenouil, la cardamome, la vanille ou le macis devrait faire l’affaire. À vous de choisir!
3 – Le sucre. La quantité de sucre que l’on ajoutera au vin chaud dépendra de votre mélange d’épices. Plus il y aura d’épices dans votre casserole, plus il faudra se montrer généreux en sucre. On préfèrera néanmoins le sucre roux ou la cassonade au sucre blanc. Vous pouvez également utiliser du miel, de la confiture, du jus de fruits ou du sirop d’agave pour varier les plaisirs. En revanche, si vous êtes totalement réfractaire au sucre, optez pour un édulcorant au goût le plus neutre possible! La Stevia, par exemple, est déconseillée: elle a un goût trop amer et pourrait altérer le goût de votre vin chaud.
4 – La cuisson. La température a aussi une grande importance au moment de servir votre vin chaud. Lorsque vous réchauffez votre mélange, celui-ci ne doit jamais dépasser le seuil d’ébullition. La température sera maintenue au-dessous de 80° C. La raison? Elles sont multiples. Au-delà, l’alcool commencerait à s’évaporer, les arômes de fruits disparaîtraient et le vin chaud développerait une certaine amertume.
5 – La recette de base. Maintenant que vous avez toutes les cartes en main, il est temps de passer aux fourneaux. Pour quatre tasses de vin chaud, vous avez besoin de:
- 1 litre de vin rouge
- 100 g de sucre roux
- 4 tranches d’orange
- Mélange d’épices composé de 2 anis étoilés, 2 bâtons de cannelle, 10 clous de girofles entiers, 5 graines de cardamome.
- Zeste et jus d’une ½ orange bio
Les étapes de préparation:
- Faire chauffer le vin rouge sans le faire bouillir
- Ajouter le sucre roux
- Incorporer le jus et le zeste de l’orange bio, ainsi que le mélange d’épices
- Laisser reposer le vin chaud pendant 30 minutes minimum sur la plaque éteinte
- Retirer les épices
- Réchauffer le vin si nécessaire
- Servir dans une tasse avec les tranches d’orange
Bonne dégustation!
