Bouchons en verre, en liège, en aluminium… il existe une variété incroyable d’obturateurs destinés à conserver un vin dans les meilleures conditions. Lequel choisir ?
Au moins une fois dans notre vie, nous avons tous vécu une situation similaire: la bouteille fait «plop», santé! Et alors qu’on s’apprête à porter le vin à la bouche, une petite odeur de bois humide un peu pourri vient nous attaquer le nez… Malheur! Le vin a le goût de bouchon. Le principal coupable est facilement identifiable: le bouchon de liège.
Chaque année dans le monde il se bouche environ 17 milliards de bouteilles et 60% de celles-ci sont bouchées en liège. Et même si entre 3 et 5% de ces bouteilles ont le destin malencontreux d’avoir le goût de bouchon, la plupart des producteurs et des consommateurs lui vouent un amour inconditionnel, étroitement lié au marketing de la tradition. Depuis une dizaine d’années, de nouveaux prototypes de bouchage ont fleuri afin de concurrencer le marché très élitiste du liège, comme le bouchon synthétique, en verre ou en aluminium. Plongée au cœur des principales méthodes de bouchage pour mieux les comprendre et identifier leurs avantages.
Bien connu des civilisations méditerranéennes dès le début de l’Antiquité car utilisé pour l’obstruction des amphores, le liège présente le double avantage d’être étanche mais de laisser passer une infime quantité d’air, ce qui permet par exemple aux grands vins de garde de gagner en complexité et en finesse. En revanche, le bouchon de liège présente deux inconvénients:
Pour faire face au problème de production et de contamination du liège, de nouveaux bouchons colmatés ou agglomérés, «à base de liège», ont fait leur apparition. Moins chers, d’apparence similaire, ils sont néanmoins moins performants et souvent utilisés pour le bouchage des vins de petite garde.
Avec son cylindre en aluminium et un joint en étain ou en polymère, la capsule à vis présente plusieurs avantages qui expliquent son succès dans de nombreux vignobles de l’hémisphère sud et dans un nombre croissant d’exploitations européennes. Parmi les avantages, on retrouve notamment:
Et son défaut? Principalement la beauté, que la capsule à vis n’a malheureusement pas. Cette méthode de bouchage renvoie à une image de vin bon marché, de produit de grande distribution. Un manque d’élégance qui a rend la capsule à vis peu acceptable dans l’univers très exigeant du vin.
Depuis 2004, un nouvel arrivant est entré l’industrie viticole: le bouchon de verre! Comme la capsule à vis, il préserve les qualités de fraîcheur des vins de petite garde, avec l’avantage d’être un objet à connotation luxueuse. Plus coûteux, le bouchon de verre rencontre un certain succès pour les vins de milieu de gamme.
Alors, bouchon en liège, bouchon synthétique ou capsule à vis? La réponse n’est pas si simple et le débat continue d’être vif chez les vignerons du monde entier. Il n’y a pas, ou plus, de règle en la matière et chaque domaine viticole est libre d’analyser les avantages que chaque solution de bouchage peut apporter. Et vous, quelle est votre préférence ?
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